domingo, 21 de marzo de 2010



En la historia del mundo contemporáneo, la revolución francesa significó el tránsito de la sociedad estamental, heredera del feudalismo, a la sociedad capitalista, basada en una economía de mercado. La burguesía, consciente de su papel preponderante en la vida económica, desplazó del poder a la aristocracia y a la monarquía absoluta. Los revolucionarios franceses no sólo crearon un nuevo modelo de sociedad y estado, sino que difundieron un nuevo modo de pensar por la mayor parte del mundo.






Prise de la Bastille le 14 juillet 1789









L'effervescence grandit. Le matin du 14 juillet 1789, les émeutiers parisiens partent chercher des armes. Dans une atmosphère révolutionnaire, ils pillent l'arsenal de l’Hôtel des Invalides où ils trouvent des armes et des canons mais pas de poudre. Ils arrivent ensuite aux portes de la prison royale de la Bastille pour chercher de la poudre et y retrouvent d'autres émeutiers massés devant la forteresse du Faubourg Saint-Antoine depuis le matin.







En juillet 1789, il n'y avait dans la prison que sept prisonniers dont quatre faussaires, ainsi que deux fous dangereux et un "délinquant sexuel" enfermés à la demande de leur famille (ce dernier, vraisemblablement le célèbre marquis de Sade, bien qu'il fût transféré le 2 juillet 1789 à Charenton). La Bastille représentait aux yeux de tous l'arbitraire royal. En attendant d'être démolie, elle était gardée par quatre-vingts invalides et trente-cinq suisses. Une nombreuse troupe marche sur la Bastille : le gouverneur, le marquis Bernard-




Launay, veut résister mais, à la demande de médiateurs venus de l'Hôtel de Ville où siège un comité permanent, organe de l'insurrection bourgeoise, il rédige à la hâte un papier par lequel il accepte la reddition de la forteresse en échange de la promesse qu'il ne sera fait aucun mal à la garnison. Il laisse la foule pénétrer dans la première cour. Puis il se serait ravisé et aurait fait tirer à la mitraille : il y a des morts. Des gardes françaises mutinées amènent alors des canons pris aux Invalides : le gouverneur cède et abaisse les ponts-levis. Il est cinq heures de l'après-midi. Les Vainqueurs de la Bastille se dirigent alors vers l'Hôtel de Ville avec leurs prisonniers. En chemin, de Launay est roué de coups, massacré à coups de sabre, décapité au couteau par l'aide-cuisinier Desnot et sa tête mise au bout d'une pique. Arrivés à l’Hôtel de Ville, les émeutiers accusent le prévôt des marchands (fonction comparable à celle de maire) Jacques de Flesselles de trahison. Il est lui aussi assassiné, puis sa tête est promenée au bout d’une pique, avec celle de de Launay.

Alors que Louis XVI reconnaît le fait accompli, la démolition de la Bastille commence. Louis XVI cède à la pression parisienne et vient en personne le lendemain annoncer à l’assemblée le retrait des troupes qui encerclaient Paris. Il rappelle Necker ainsi que tous les ministres renvoyés. À l’Hôtel de ville de Paris, tous les membres de l’ancienne administration ayant pris la fuite, Jean Sylvain Bailly, président de l'Assemblée nationale, est nommé par acclamation « Maire de Paris ». La Fayette est nommé Commandant général de la Garde nationale. Une nouvelle organisation municipale allait se mettre en place. Louis XVI reconnaît celle-ci en se rendant à Paris le 17 juillet. À cette occasion, Bailly lui remet la cocarde bleue et rouge aux couleurs de la ville de Paris que Louis XVI fixe sur son chapeau, associant ainsi ces couleurs au blanc de la monarchie. Ce geste paraît sceller la réconciliation de Paris et de son roi. Dans les faits cependant, le roi accepte que son autorité soit tenue en échec par une émeute parisienne. Les députés acceptent que leur pouvoir dépende de la violence populaire.

Pendant ce temps, la renommée des « vainqueurs de la Bastille » gagne la France entière. La force l'a emporté, venant au secours des réformateurs. Très vite, une interprétation symbolique de la prise de la Bastille est élaborée. La Bastille y représente l'arbitraire royal. Les bruits les plus fous se répandent, qui décrivent des cachots souterrains emplis de squelettes et inventent le personnage fabuleux du comte de Lorges, victime exemplaire de cet arbitraire. Lors de la démolition de la forteresse, le « patriote » Palloy mène une entreprise de propagande politique rentable en vendant des pierres gravées et des chaînes qui en proviennent. La création de médailles commémoratives et la distinction des « vainqueurs de la Bastille » permet, par la suite, à de nombreux individus d'entamer des carrières politico-militaires intéressantes.















































No hay comentarios:

Publicar un comentario